Société

Tunisie – Il profite de l’ascendant de l’UGTT sur l’Etat pour massacrer l’avenir des générations futures

Tunisie – Il profite de l’ascendant de l’UGTT sur l’Etat pour massacrer l’avenir des générations futures

Le gouvernement se trouvant impuissant devant l’UGTT, la toute puissante centrale syndicale à cause du fait qu’il a besoin de sa collaboration et de son aval, pour mettre en œuvre les conditions exigées par les bailleurs de fonds, est obligé de supporter, aux dépends des générations futures, les extravagances des leaders des syndicats de l’enseignement, avec à leur tête, Kaïs Yaâkoubi.

Profitant, en effet, de cet ascendant sur le gouvernement, ce dernier n’hésite pas à profiter de l’aubaine pour n’en faire qu’à sa tête. Il est, tout simplement, en tain de détruire l’enseignement tunisien. Tâche qu’il a, déjà, largement entamée depuis quelques années et qu’il a trouvé l’opportunité d’achever, avec la « complicité » de la pandémie du covid.

A cause de ce personnage, nos enfants se baladent dans les rues. Ils sont privés de cours, sous prétexte qu’on a peur pour leur santé. Alors qu’en réalité, Yaâkoubi et compagnie n’ont rien à cirer de la santé des enfants. Ce qui les intéresse en premier  lieu, c’est la santé et surtout le confort des enseignants.

Yaâkoubi a déjà largement hypothéqué l’avenir de nos enfants, à coups de grèves et d’autres interruption de cours, jusqu’à ce qu’il ait obtenu des majorations salariales qui feraient honte à quiconque ayant une once de bon sens pour comprendre qu’ils sont en train de traire une vache à l’agonie et que ce qu’ils ont obtenu devrait leur faire honte face à un peuple qui crie famine.

Maintenant qu’ils sont satisfaits sur le plan salaires, Yaâkoubi a jugé que les enseignants devraient se reposer du travail trop harassant qu’ils accomplissaient. C’est ainsi que prétextant un risque couru par les élèves par rapport à la pandémie du covid, ce qui n’est nullement vrai, selon les données épidémiologiques, il a tranché en décidant, tout bonnement, de suspendre les cours, jusqu’à nouvel ordre.

Tous les efforts du ministère de résister à ses coups de butoir n’ont pas suffi et il a fini par obtenir gain de cause. Puisqu’il parle au nom d’une organisation qui tient le gouvernement à la gorge.

Le résultat des décisions de Yaâkoubi ne vont, certainement pas tarder à se révéler, avec la mondialisation qui a mis à terre toutes les frontières, nos enfants qui n’ont pas étudié l’année dernière et qui ont, à peine assisté à la moitié des cours durant l’année en cours, que le sieur Yaâkoubi a décidé d’arrêter net, vont devoir se mesurer aux jeunes des autres Nations qui n’ont pas, eux, de Yaâkoubi, ni de syndicat de ce genre, pour se faire la concurrence pour une place au soleil et arracher une part du marché de l’emploi qui est devenu un sujet à dimension mondiale.

Avec le niveau de nos élèves et le peu d’acquisitions qu’ils ont pu avoir ces deux dernières années, on ferait mieux de commencer, dès maintenant à suivre le conseil d’un certain Cheikh qui a dit, à propos des docteurs chômeurs, qu’ils feraient mieux d’aller apprendre une profession manuelle. Car nos enfants ne pourront pas aspirer à intégrer un marché de l’emploi ni rivaliser avec les jeunes des autres Nations qui se respectent et respectent leur jeunesse et qui, de ce fait, ne plient pas devant le chantage honteux de leurs syndicats !

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