Les parties opposantes au pouvoir en Tunisie désespèrent de faire entendre leur raison. Ni leurs actions à l’intérieur, ni la mobilisation monstre de leurs soutiens à l’étranger n’y ont changé grand-chose.
Les opposants historiques, entendre par là, ceux rompus à la clandestinité et aux actions pas trop catholiques, ont, apparemment, compris, qu’il allait falloir revenir aux anciennes bonnes méthodes. Ils ont constaté le soutien indéniable des forces armées, civile et miliaires au pouvoir légitimement élu, ils se sont dit, qu’ils n’auront aucune chance de faire changer la donne, avec cet état d’esprit de solidarité.
Qu’à cela ne tienne ils ont parait-il, décidé de passer à autre chose, en essayant de neutraliser par tous les moyens, ces soutiens. Ils ont commencé par certaines de leurs voix, retranchées à l’étranger, pour y puiser le curage de crier en toute sécurité, pour s’attaquer à la valeureuse armée nationale, en la traitant d’armée putschiste, et nullement patriote. Mais, après coup, ils se sont, apparemment, rendus compte de leur bévue, et ont pris peur et ont dû battre en retraite en prenant leurs distances de ces accusations.
Mais ce qui les embête le plus, c’est la position des forces de sécurité intérieures. Ils les ont beau infiltrées, tenté de maitriser et amadouer, il n’y semble-t-il, rien à faire, et ils les ont trouvés implacables, surtout que ces agents ont acquis, depuis des décennies, une expérience certaine pour se comporter avec ces « politiques de dernière heure ».
Ultime étape, donc, que tentent ces opposants : c’est le dénigrement des forces de l’ordre, leur harcèlement, les tentatives d’intimidation, la suscitation de l’opinion publique contre elles, histoire de réduire de leur rigueur.
C’est ainsi que, depuis quelques semaines, tout est bon pour attaquer et critiquer les policiers, avec des harcèlements continus, on en est, même, arrivés à les accuser de causer les naufrages de migrants en haute mer !!!
On saute sur la moindre action de maintien de l’ordre, pour incriminer des méthodes qu’on trouve trop brutales. Les accusations fusent de partout. Et si on devine, un peu, les parties qui continuent à se cacher, de loin, derrière ce manège, on a pu, aujourd’hui, commencer à confirmer la principale partie qui orchestre tout ça. Impatients, et aux abois, il semble que les nahdhaouis aient perdu leur self contrôle et se sont prononcés ouvertement, pour insinuer que le police est en cause dans le suicide par auto immolation d’un ex-joueur de foot à Haffouz. Et ils ont ouvertement, appelé à l’ouverture d’une enquête sur ces faits. En attendant, ils se seraient jurés de maintenir les braises allumées et incandescentes à Haffouz, entre les citoyens et les renforts des forces de l’ordre, dans l’espoir d’un très probable dérapage.
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