Il y a, décidément, des choses qu’on n’arrive pas à comprendre aisément. Généralement, quand un département est en grève, c’est le branle bas de combat. Tout le monde se démène pour trouver une issue, et mettre un terme à cette grève qui bloque les intérêts des citoyens. Surtout quand il s’agit de département d’une importance vitale, que ce soit pour l’Etat ou pour le citoyen.
Or, depuis quelques jours, voire quelques mois, on est en train d’assister au contraire qui se passe. En effet, à l’Institut National des Statistiques, les salariés sont en grève depuis, déjà, deux mois, sans oublier le directeur général de l’institut démissionnaire depuis deux mois, et qui n’a, toujours pas été remplacé. Et çà ne semble émouvoir personne. Et quand l’INS est en grève, il n’y a personne pour faire les calculs et éditer des chiffres. Des chiffres qui sont vitaux pour tout le pays, pour l’Etat et aussi, pour les privés. Car toutes les activités se doivent d’obéir à des logiques dictées par les chiffres. Et tout le monde, le gouvernement en premier est, en principe, impatient de connaitre certains chiffres, sur la bas des quels, il va pouvoir formuler sa politique dans n’importe quel domaine. Or, il semble que ce n’est nullement le cas pour le gouvernement Bouden qui trouve du plaisir à fonctionner au pif, à l’aveugle, sans avoir de tableau de bord précis devant lui, avec des chiffres exacts. Mais il faut reconnaitre que les gens du gouvernement savent d’avance que les chiffres qu’ils auraient à consulter sont de plus en plus catastrophiques, et on en viendrait à se demander si cette grève n’arrange, en fin de compte, pas le gouvernement, puisque personne n’a les chiffres pour évaluer les dégâts qu’il est en train d’occasionner ?
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires