Le ministre de l’intérieur Kamel Feki, a donné, ce samedi matin, le coup d’envoi de la campagne « vacances sûres ». Et ce en se rendant au poste de la garde nationale sur l’autoroute Tunis-Bizerte.
Le ministre a déploré le bilan des accidents de la route qui ne cesse de battre des records chaque année, et a annoncé plusieurs mesures, dont le lancement d’une stratégie nationale multi départementale pour la lutte contre les accidents de la route, la généralisation de l’initiation à la sécurité routière en milieu préscolaire, l’usage de nouveaux outils intelligents pour relever les infractions.
Mais, surtout, Feki, n’a pas oublié de mettre le doigt sur la principale cause de l’insécurité sur les routes en Tunisie. Il a appelé les agents des forces de l’ordre à être plus intransigeants et plus vigilants, pour relever toutes les infractions au code de la route et de sévir en conséquence. Il a expliqué que les automobilistes ont acquis un comportement très dangereux, et qu’il est du devoir de l’agent de sécurité de veiller à le remettre sur le droit chemin.
Tout le monde sait, ou a remarqué, que certaines catégories de véhicules, ou de conducteurs, comme ceux des taxis collectifs, par exemple, jouissent d’une sorte d’impunité de la part des agents de la circulation. Cette complaisance de la part des agents, si elle n’est pas expliquée, contribue à renforcer le comportement quasiment suicidaire de ces conducteurs qui n’hésitent plus à faire tous les dépassements imaginables, et surtout, qu’on ne peut pas imaginer.
Dernier exemple en date, le conducteur du poids lourd qui a coupé, de façon illégale, la route d’une voiture légère roulant, certes à très grande vitesse, sur la route de Gammarth, dans la banlieue de Tunis, et qui a causé la mort de six personnes !
Un petit tour de vis à l’encontre des chauffards ne risque pas de faire du mal.
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