L’ancien ministre Mabrouk Korchide a annoncé son départ du pays (en dépit d’une interdiction de voyager qui lui était imposée) et a exprimé sa surprise dans son blog au sujet d’une enquête menée sur sa famille, accusée d’avoir dissimulé son sort.
Il a, notamment, déclaré, dans son message :
En violation de la loi et des procédures, le ministère public a ouvert une enquête judiciaire contre ma famille, ma femme et mon fils, pour avoir dissimulé où je me trouvais, et les a convoqués pour qu’ils soient auditionnés par l’une des équipes spécialisées.
Tous les hommes de loi, de près ou de loin, savent qu’aucun crime ne peut être retenu contre la famille et qu’il n’y a pas de conséquences. Il s’agit d’un dangereux précédent qu’aucun régime précédent n’a osé commettre.
La vérité que je ne peux pas nier est que j’ai quitté le pays alors que je désespérais d’obtenir justice, comme d’autres l’ont fait, et l’emprisonnement est devenu le principe sans contrepartie, conformément à la règle qui fait que «Que ta mère pleure et pas la mienne ! ».
Je retournerai dans mon cher pays lorsque la méchanceté et l’injustice auront disparu et que la justice souhaitée pourra être bientôt obtenue, avec l’aide de Dieu.
Alors arrêtez de déranger la famille et ne l’impliquez pas dans un conflit politique, et restituez à mes deux fils leurs ordinateurs sur lesquels ils étudient et qui ne comportent que leurs cours académiques, et rendez à ma femme les dix mille dinars qui ont été retirés de la maison et alloués pour leurs frais d’études et de subsistance, ainsi que pour les téléphones qu’ils utilisent.
La norme à toutes les époques précédentes était de ne pas impliquer les familles dans les conflits politiques.
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