Si sous d’autres cieux, le maître mot est l’unisson des politiques et de tous les pans de la population face à la barbarie et l’ignominie, chez nous c’est hélas, c’est le déviationnisme des conspirationnistes de bas étage qui justifie la terreur, travestit les criminels en victimes et se complaît à trouver les bouc-émissaires à l’atrocité.
Si les tunisiens ont majoritairement dénoncé l’attentat terroriste du Vendredi 6 Mars, ont dénoncé la sauvagerie de ses auteurs et se sont prosterné devant le martyr de la République et de la Liberté, le Colonel Taoufik Missaoui, une minorité de tunisiens vendus et aliénés a usé de tous les simulacres et de toutes les fabulations pour absoudre cet acte odieux et dédouaner les criminels de leur horreur inqualifiable en avançant la théorie du complot.
Les diatribes des nouveaux révolutionnaristes, plus enclins à la Trahison qu’aux vertus patriotiques et nationalistes, en disent long sur la bassesse de cette secte qui a fait des déclarations fallacieuses un plaidoyer pour accuser les tunisiens patriotes de complotisme comme ce fut le cas avec l’ancien ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem que les corrompus idéologiques et les imposteurs voudraient vainement présenter comme l’instigateur de cette opération.
Désormais l’insignifiance, l’abjection et le déshonneur n’ont plus de limite chez certains de nos apprentis politiciens et s’ils se font champions de la haine et des affabulations pour exister et s’ils se blottissent derrière cette satanée immunité, ils ne sauraient échapper au jugement de l’Histoire. Le sang des tunisiens libres ne saura couler sans conséquence et les vrais patriotes libres et affranchis vengeront inéluctablement le sang si adulé de tous ces martyrs: policiers, soldats et civils tombés pour la République, pour la Liberté, pour la Démocratie, pour la Tunisie.
Par Mouna Ben Abderahmen
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