Les voleurs et autres bandits ont de plus en plus d’audace en Tunisie. Ils ne reculent nullement devant la prise de risques. Des risques insignifiants si on en croit les résultats de leurs méfaits.
Ils sont, on dirait, tranquilles du côté de la réaction des autorités qui seraient devenus assez lentes à la détente, au point que ces hors-la-loi se sentent intouchables.
En effet, la délinquance ne connait plus de limites en Tunisie. Et la dernière mode dans ce domaine, en plus des braquages et autres forfaits, ce sont les vols à la tire qui deviennent quotidiens et même par séries.
Effectivement, pas une nuit ne passe sans que plusieurs vols à la tire secouent tel ou tel quartier, et telle ou telle résidence. L’appât du gain conséquent pousse ces malfrats à cibler les voitures garées dans les quartiers huppés, assuré qu’ils sont de tomber sur des butins qui valent le déplacement. Ainsi on entend tous les jours, parler de nuit rouge à Hammamet, à Ennasr, à la banlieue nord…
Mais là où le phénomène devient inquiétant, c’est quand ces voleurs opèrent dans des quartiers sous très haute surveillance, et se permettent de commettre leurs délits à quelques mètres des patrouilles de police.
Çà a, dernièrement, été le cas, dans le quartier huppé des jardins de Carthage, où pas moins de sept voitures ont été mises à sac, en une seule nuit. Et le plus beau, c’est que ces vols ont eu lieu à quelques mètres d’une patrouille de police basée sur les lieux pour assurer la sécurité d’une personnalité politique qui réside dans les parages.
Cette prise de risque et cette audace sont inquiétantes, car si les malfaiteurs gagnent de cette façon en confiance, il faudrait s’attendre à ce que, forts de leur impunité, ils commettent de plus en plus l’irréparable, et de s’en prendre aux vies des citoyens désarmés en face d’eux.
Il serait souhaitable que les autorités accordent la plus grande importance à ce phénomène et à ces énergumènes, car la paix passe obligatoirement par la paix sociale qui est mise à mal par ces bandits !
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