Une tragédie que retiendra l’histoire, qui est celle de ce petit pays qui a épaté le monde il y a quelques mois quand il a su si bien s’en tirer dans sa bataille de David et Goliath, contre l’ogre de la pandémie. Ce petit pays qui a forcé le respect des grands de ce monde, l’OMS en premier, qui en est arrivée à citer la Tunisie comme l’exemple à suivre. Mais c’était quand il faisait confiance à une équipe de professionnels pour mettre en œuvre sa stratégie.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. De l’eau qui, tel un déluge, a balayé toutes ces compétences et ramené à leur place des « apprentis » qui, bien que fortement recommandés, se sont avérés aussi inefficaces qu’inutiles.
Du coup, en quelques mois, ce petit pays, naguère si brillant, ce meilleur élève est devenu le cancre de la classe. Les autres pays qui étaient appelés à l’imiter l’ont dépassé. Ils ont circonscris la maladie, ils ont entamé leur campagne de vaccination et ils envisagent, déjà, de reprendre une vie normale et surtout une activité économique normale.
La Tunisie peine encore à trouver son chemin et n’arrive même pas à se construire une idée sur la situation épidémiologique, faute de campagne de dépistage en masse. Quant aux vaccins, on ne sait toujours ni lesquels on va avoir ni quand. Du coup, tout ce retard va forcément se répercuter sur la suite des évènements, notamment, sur la reprise de l’activité économique et touristique.
Un énorme gâchis quand on sait que la Tunisie devait se positionner parmi les premiers pays qui allaient se trouver dans le monde économique post Covid !
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