Le président de la République, Kaïs Saïed a déclenché à la suite de ses dernières déclarations au siège de l’ETAP, la colère des libyens, en revendiquant la moitié de la production du champ pétrolier offshore « Al Boury ».
Le président de la commission de l’énergie au parlement libyen, Aïsa Arabi, a fermement critiqué ces déclarations, assurant que la Libye va devoir répondre de façon officielle à ces déclarations, et qu’il n’est aucunement question de lâcher les intérêts du peuple libyen pour n’importe quelle considération.
De son côté, le ministre libyen du pétrole et du gaz a assuré que le problème de ce champ a été tranché depuis 1982, à la cour internationale de La Haye, et que la Tunisie et la Libye ont accepté d’un commun accord le jugement en faveur des libyens.
A noter que lors de sa dernière visite à l’ETAP, Saïed a revendiqué la moitié de la production du champ Al Boury, et que la Tunisie n’a rien obtenu de cette exploitation. Il a assuré que la moitié de la production de ce champ couvrira tous les besoins de la Tunisie en pétrole.
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