Le président du Syndicat des journalistes, Zied Dabbar, a confirmé aujourd’hui, mercredi 22 mai 2024, que le syndicat est contraint d’entreprendre une série d’actions tout en envisageant sérieusement une grève générale, ainsi que d’autres mesures, et que cela sera annoncé dans le futur proche.
Le président du Syndicat des journalistes a déclaré que le décret 54 faisait des journalistes et des citoyens en général des citoyens en liberté conditionnelle, estimant que “les raids sont devenus presque aléatoires”.
Il a ajouté que les personnes arrêtées aujourd’hui, sur la foi du décret 54, ne l’ont pas été. Pour avoir commis un crime contre le droit public, mais ont plutôt critiqué une situation spécifique et exprimé leurs positions, soulignant que le Syndicat des journalistes a organisé, aujourd’hui, une manifestation devant le tribunal de première instance de Tunis, en solidarité avec le principe et le droit, et en défense du droit de chacun à l’expression.
Dans ce contexte, il a ajouté : « Lors de la réunion du bureau exécutif élargi du Syndicat des journalistes, nous avons présenté à nos collègues les prochaines étapes de la protestation… et après la manifestation devant le tribunal, les manifestations se poursuivront, de façon fréquente.» Nous réfléchissons sérieusement à une journée de colère journalistique. La situation est très grave et dangereuse, nécessitant l’unité des rangs journalistiques pour sauver virtuellement ce qui reste de cette profession.
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