Société

Tunisie – Le syndicat des pharmaciens appelle à la libération des pharmaciens détenus pour vente de produits stupéfiants

Tunisie – Le syndicat des pharmaciens appelle à la libération des pharmaciens détenus pour vente de produits stupéfiants

Le Syndicat tunisien des pharmaciens privés a exprimé, aujourd’hui mardi, dans un rapport, son soutien aux pharmaciens détenus en prison depuis la semaine dernière pour suspicion d’« implication dans l’affaire de trafic de pilules stupéfiantes », sur le marché, sur la base de la loi n° 52 du 18 mai 1992 relative aux drogues. Le syndicat exige leur libération.

Le syndicat rappelle que les pharmaciens sont soumis, lors de la détention et de la délivrance des médicaments, aux lois 73-55 et 54-69, ainsi qu’à la circulaire du ministère de la Santé de 2013, qui leur assure les garanties juridiques nécessaires au bon exercice de leur devoir professionnel et préserver la santé des citoyens, considérant que les procédures contenues dans ces lois obligent le pharmacien à délivrer le médicament après vérification. Il est responsable de la légalité de la prescription et de la disponibilité du médicament en temps opportun, et ce n’est pas son travail de surveiller le devenir des médicaments après leur délivrance.

Le président du Syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées, Naoufel Amira, a déclaré à l’agence TAP : « La semaine écoulée a été marquée par deux incidents d’arrestation de pharmaciens des gouvernorats de Béja et de Jendouba sur fond de saisie de boîtes de médicaments (de 5 à 6) provenant des citoyens et vendus uniquement sur ordonnance, ajoutant qu’ils les achetaient dans les pharmacies sur ordonnance.

Il a considéré que les arrestations, selon sa description, constituent « une intimidation du travail du pharmacien et mettent en garde contre le danger dans la fourniture de médicaments aux citoyens et ont de graves conséquences ».

Le syndicat a déclaré, dans son rapport, que l’absence du rôle du Département d’Inspection Pharmaceutique au cours de ces cas et le défaut de notification à l’Autorité, constituent l’absence des garanties juridiques les plus importantes pour le bon accomplissement du devoir professionnel, ce qui a un impact négatif sur la garantie de la délivrance des médicaments, soulignant sa confiance dans le pouvoir judiciaire et dans les résultats de l’enquête.

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