Les composantes de la société civile d’Al-Amra, en coopération avec certaines organisations des délégations d’Al-Amra et de Jbeniana, ont organisé aujourd’hui, samedi 4 mai 2024, une marche le long de la route principale, exprimant leur rejet de l’installation des migrants clandestins, en provenance de pays d’Afrique subsaharienne, et exigeant que les autorités trouvent des solutions urgentes à la lumière de l’afflux massif de migrants irréguliers dans la région.
Au cours de la marche, à laquelle ont participé des centaines de personnes, des slogans ont été lancés exigeant l’expulsion immédiate des immigrants irréguliers et affirmant leur rejet de ce qu’ils considéraient comme des solutions disparates.
Les participants à la marche ont considéré, dans des déclarations à la presse, que la marche d’aujourd’hui est une manifestation naturelle de la situation dangereuse que connaît Al-Amra depuis plus d’un an avec un afflux massif et incompréhensible de migrants irréguliers en provenance des pays d’Afrique subsaharienne. Cette délégation agricole s’est transformée en une zone de rassemblement de migrants, avec l’arrivée continue d’autres nombres.
Les participants à la manifestation ont critiqué ce qu’ils ont qualifié de slogans vides de sens de la part de certains responsables qui affirment que la situation est sous contrôle et qu’il existe une solution dans un avenir proche, soulignant que les choses sont restées telles qu’elles et que le nombre de migrants irréguliers a augmenté par milliers depuis le dernier mois du Ramadan.
Muhammad Benn Farah a déclaré que l’objectif de la marche d’aujourd’hui est de transmettre la voix du peuple d’Al-Amra à toutes les personnes concernées et d’avertir du danger imminent, ajoutant que la marche est une première étape qui sera suivie d’autres étapes, si une solution n’est pas trouvée.
Il a appelé, dans un premier temps, à empêcher un nouvel afflux d’immigrants irréguliers dans la délégation d’Al-Amra et à s’efforcer progressivement de réduire leur présence dans la délégation.
Il a souligné qu’Al-Amera est essentiellement une zone agricole irriguée et que les propriétaires de terres agricoles ne peuvent plus accéder à leurs terres et y effectuer des travaux agricoles, et que des serres ont été utilisées comme lieux d’habitation pour les migrants irréguliers.
De son côté, Dhouha ben Said a appelé le président de la République à trouver des solutions urgentes et radicales, d’autant plus que la situation est devenue catastrophique dans la région à tous les niveaux : sanitaire, environnemental, économique et social, a-t-elle indiqué.
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