L’organisation tunisienne des jeunes médecins a annoncé, dans un communiqué publié jeudi 15 mai, qu’une réunion s’est tenue la veille avec les responsables du ministère de la Santé, sous la présidence du ministre Mustapha Ferjani. Toutefois, cette rencontre n’a abouti à aucun résultat concret, aucun procès-verbal d’accord n’ayant été signé.
Selon l’organisation, les autorités se sont contentées de réitérer leur bonne volonté et de reconnaître la légitimité des revendications des jeunes médecins. Cependant, elles ont invoqué des contraintes administratives et bureaucratiques, empêchant toute formalisation d’un accord.
Une grève générale de 5 jours maintenue
En réaction à l’échec de cette réunion, l’organisation tunisienne des jeunes médecins a confirmé son engagement à maintenir la grève nationale générale de cinq jours, dont la date sera annoncée ultérieurement. Elle a également décidé de boycotter la procédure de choix des centres de stages.
L’organisation appelle l’ensemble de ses adhérents à poursuivre leurs mouvements de protestation conformément aux résolutions issues de l’assemblée générale tenue le 2 mai.
Une critique ferme envers la gestion ministérielle
L’organisation n’a pas manqué de critiquer la gestion du dossier par le ministère de la Santé, estimant que ce dernier avait disposé de suffisamment de temps, depuis le début de la mobilisation des jeunes médecins le 1er avril dernier, pour proposer des solutions concrètes et répondre aux préoccupations de la profession.
Elle a pointé du doigt les tergiversations et les lenteurs administratives, mettant en garde contre les conséquences que cela pourrait avoir sur la qualité des services de santé rendus aux citoyens.
Un accord en cours de finalisation avec les doyens des facultés de médecine
En parallèle, l’organisation a indiqué avoir tenu un autre entretien, le même jour, avec les doyens des facultés de médecine et le président du Conseil des spécialités médicales. Cette réunion a permis d’aboutir à un accord, dont les détails seront rendus publics prochainement.
L’organisation a salué l’esprit de collaboration et le sérieux des participants à cette rencontre, qu’elle considère comme un pas important dans la défense des droits des jeunes médecins.
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