Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Conseil National de l’ordre des Pharmaciens a exprimé son étonnement quant à l’approbation d’un nouvel impôt sur les bénéfices pour les pharmacies privées, parallèlement aux compagnies pétrolières, aux compagnies d’assurance, aux banques, aux grands espaces commerciaux et aux établissements d’enseignement privés, conformément à la dispositions du chapitre 15 de la loi de finances pour 2024.
Le Conseil National de l’ordre des Pharmaciens a estimé qu’imposer une taxe spéciale au secteur pharmaceutique privé parmi d’autres secteurs similaires qui lui sont proches en termes de taille et de pratique « est considéré comme ciblant le secteur, même s’il est considéré comme l’un des meilleurs secteurs privés, en termes d’exercice de ses obligations fiscales », selon ce qui est indiqué dans le communiqué.
Le Conseil a indiqué que le secteur des pharmaciens comprend environ 2.400 pharmacies, dont la plupart sont des petites et moyennes pharmacies, soulignant que ce qui est prévu au chapitre 15 de la loi de finances pour 2024 a un « caractère discriminatoire et vise un secteur qui joue un rôle essentiel pour préserver la santé des citoyens dans toutes les régions du pays grâce à la large diffusion des pharmacies.
Le chapitre 15 de la loi de finances 2024 porte sur la création d’un fonds national pour la réforme éducative, qui sera financé par 0,25 pour cent des bénéfices des compagnies pétrolières, des compagnies d’assurance, des banques, des grands espaces commerciaux et des pharmacies privées.
Ce fonds est également financé par 0,5 pour cent des bénéfices des établissements d’enseignement privés, notamment les écoles, instituts, collèges et centres de formation, en plus des dons des femmes et des hommes tunisiens du pays et de l’étranger.
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