Dans une déclaration accordée à la correspondante de Tunisie Numérique à l’ARP, le député membre de la commission parlementaire des Finances est revenu sur la visite effectué par des membres de la commission à la Société de Ciment d’Oum El Kelil.
Le député a rappelé que la situation de la Société de Ciment d’Oum El Kelil a commencé à se détériorer depuis 2017, pour trois raisons. Tout d’abord, l’Etat a mis fin à la subvention pour l’électricité, ce qui a augmenté les dettes de l’entreprise envers la STEG, qui s’élèvent aujourd’hui à 80 milliards, a-t-il expliqué.
La rupture de contrat avec l’Algérie et la libération des prix avant que la société ne soit prête à affronter la concurrence ont également contribué à ce que cette dernière soit rapidement dépassée par les sociétés privées, a-t-il ajouté.
Il est à noter que la Société de Ciment d’Oum El Kelil traverse depuis des années une crise financière accentuée par le manque de personnel et de matériel.
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