Société

Tunisie – L’Etat n’a pas un sou… Et çà fait mal puisqu’on commence à le constater !

Tunisie – L’Etat n’a pas un sou… Et çà fait mal puisqu’on commence à le constater !

Ce n’est pas nouveau. La Tunisie vit en pleine crise financière, et l’Etat n’a plus les ressources qu’il faut pour payer ses échéances. Cette situation remonte à assez longtemps. Mais, avant, cela n’était pas flagrant. Avant, c’était les entrepreneurs et autres prestataires de services au profit de l’Etat, qui sont « arnaqués » et ne sont pas payés malgré leurs services achevés et livrés. A ce moment-là, le tunisien s’en foutait, plus ou moins, que les entrepreneurs ne soient pas payés. Mais là où çà commence à faire mal, c’est quand le tunisien n’arrive plus à se procurer ses produits de première nécessité.

Car la Tunisie achète la grande partie de sa consommation, à l’étranger, à coups de devises. Et la Tunisie est devenue non solvable, auprès de tous les pays et de tous ses fournisseurs, de façon à ce que ceux-ci refusent, désormais de livrer quoi que ce soit sans avoir touché le dernier dollar de leur facture, et à l’avance. Et comme la ministre des finances ne sait, apparemment, pas comment réserver l’argent de ses fournisseurs, les produits commencent à manquer sur le marché, et le peuple commence à sentir le roussi.

Et çà ne fait que commencer : On a eu droit à une crise de céréales, avant la dernière récolte, parce que l’office des céréales n’arrivait pas à payer ses importations, faute d’avoir u récupérer son argent de chez l’Etat. Ensuite çà a été le tour des carburants, puisque l’Etat ne pouvait pas payer sa dette à la STIR, qui est devenue incapable de payer ses fournisseurs. Maintenant on en est arrivé à la RNTA, qui bien qu’elle soit une source intarissable d’argent et de taxes, n’a plus les moyens d’acheter sa matière première pour continuer à fabriquer les cigarettes. Il en est de même pour l’Office du Commerce qui ne peut plus acheter du sucre, ou du café…

Et la situation n’est pas près de s’arranger car l ne faudrait pas oublier que la Tunisie est au-devant d’une échéance assez particulière, le mois prochain, quand elle devra allonger une grande somme d’argent pour régler la facture du gaz des algériens.

Donc, en résumé, il va falloir commencer à apprendre à rationner et à réduire ses dépenses… A la guerre comme à la guerre !

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