L’UGTT semble obstiné à casse le gouvernement de Mechichi, quitte à ce qu’il anéantisse le pays avec. On dirait que les responsables de la centrale syndicale ont signé un contrat pour éliminer Mechichi. Et tous les moyens sont bons, pour eux, pour y parvenir.
Ainsi, l’UGTT ne cesse depuis quelques jours, de multiplier les sorties médiatiques pour marquer ses distances par rapport au gouvernement, et surtout, à ses dernières décisions jugées trop impopulaires.
Probablement conscients de la gravité de la situation, et des conséquences qu’elle va avoir sur la vie du citoyen, et, surtout, conscient qu’ils y sont pour beaucoup, les dirigeants de l’UGTT, sont en train de monter au créneau, pour faire semblant de se ranger du côté du citoyen, face aux dernières décisions du gouvernement, notamment en ce qui concerne les majorations des prix de certains produits de consommation.
L’UGTT voudrait-elle, avec cette prise de positions, faire oublier toutes ses actions qui ont largement, et majoritairement, contribué à la situation de crise économique et sociale dans laquelle se trouve plongé le pays ? Voudrait-elle faire oublier son insistance, il y a dix ans, à couler le pays et ses finances sous les milliers de recrutements et d’intégrations des salariés des sociétés de sous-traitance ? Voudrait-elle faire oublier sa contribution à la situation critique de certaines sociétés publiques, comme la Tunisair ? Voudrait-elle faire oublier son rôle dans le blocage des sites de production minière et pétrolière, à coups de grèves et autres sit-ins ? Voudrait-elle faire oublier son acharnement à saigner l’Etat avec des majorations salariales que les gouvernement étaient obligés d’accorder, sans en avoir les moyens ?
En effet, en se remémorant tous ces exploits de l’UGTT, il y a de quoi expliquer leur positions de ces derniers jours, et leur acharnement contre le ministre de l’économie qu’ils accusent d’avoir causé tous ces torts au pays !
Mais de là, à hypothéquer les dernières chances de repêchage du pays, par les bailleurs de fonds, il y a tout un monde, et ce qu’ils sont en train de faire sera assimilable à un génocide, puisqu’ils sont en train de tuer, non seulement, une population, mais un pays en entier !
Car il ne faudrait pas oublier que le FMI avait posé des conditions pour dépanner le pays. Et, entre autres conditions, la mise en œuvre de réformes, qui doivent être validées par les acteurs sociaux. Et quand l’UGTT affiche son opposition à cette politique, cela signifie le refus de l’octroi du moindre dollar de prêt, et la conduite du pays à la faillite totale.
Et que vive la révolution !
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