Le ministre tunisien des affaires étrangères, Nabil Ammar, a soulevé, avec son homologue syrien Fayçal Mokdade, plusieurs sujets en rapport avec la coopération bilatérale entre les deux pays. Et entre autres objets de coopération, bien évidemment, circonstances obligent, la coopération sécuritaire, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Un dossier que tout le monde, en Tunisie attendait. Certains l’attendaient avec impatience pour comprendre, d’autres l’attendaient avec appréhension, espérant qu’il ne soit jamais ouvert.
Car si le rôle présumé de certaines parties en Tunisie dans le terrorisme international et notamment l’embrigadement et l’envoi de jihadistes, vers les zones de combats, surtout syriennes, est demeuré assez sombre c’est grâce, essentiellement, à la rupture des relations et des canaux de coopération entre la Tunisie et la Syrie. Car en Syrie, et ils l’ont, à maintes reprises, répété, ils ont travaillé sur les terroristes arrivés chez eux, et savent qui les a envoyés, et dans quelles conditions. Ils ont annoncé avoir, même, des enregistrements vidéo d’aveux de terroristes qui citent par le nom, les personnes qui les ont enrôlés et qui les ont convaincus d’aller se battre en Syrie, et y tuer des gens.
Çà sera, donc, « LE » dossier de l’heure, avec la reprise des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie. D’autant qu’il tombe à pic, vu que les procès concernant cette affaire sont toujours en cours et n’attendaient que les preuves et les débuts de piste qui s’annoncent plus que prometteuses.
On dirait qu’ils ont raisons, ces « certaines parties » d’être ainsi sur les dents et de courir, carrément vers les problèmes, histoire, peut-être d’espérer que certains problèmes locaux réussiraient à masque cet ogre qui s’avance vers eux !
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