Le déficit de la balance commerciale ne cesse de se creuser de plus en plus chaque mois. Et l’hémorragie est connue, et identifiée. Il s’agit des importations massives de Turquie et de Chine. Le diagnostic étant fait, ainsi que l’indication thérapeutique qui s’impose d’elle-même, il n’y a, malheureusement, personne qui a daigné se manifester pour arrêter cette hémorragie qui anémie l’Etat de façon aigüe, et qui risque de devenir irréversible.
On se demande pour quelle raison, le ministère du commerce ne se sent pas concerné par ce sujet, et n’a aucunement manifesté la moindre volonté d’intervenir à ce sujet, et de mettre un terme à cette fuite de moyens, pourtant vitaux pour le pays et pour le citoyen. Aucun plan d’actions n’a été mis en place pour remédier à cette hémorragie dangereuse.
Pourtant, il suffirait d’un peu de volonté et de bon sens, pour corriger cet état de fait. Et devant l’urgence de la situation et de la crise, il n’y a, normalement, aucun accord qui tienne. Et le gouvernement a, non seulement le droit, mais aussi, le devoir, d’arrêter ces importations, du moins, celle des produits superflus et d’aucune utilité. Car la plupart des articles importés de Turquie, comme de Chine, sont inutiles et surtout, d’une qualité médiocre, dont le seul bénéfice est de remplir les poches de ceux qui se sont improvisés, ces dix dernières années, importateurs de camelote.
Il y va de l’avenir de tout le monde, et on voit mal comment un cabinet de Ministère pourrait hypothéquer toute une nation.
Et s’il n’y a personne au ministère du commerce pour prendre une telle initiative, il est du devoir de la cheffe du gouvernement de l’exiger.
On ne pourrait, tout de même, pas attendre que le président de la République intervienne, personnellement, pour résoudre tous ces problèmes qui auraient dû être résolus dès le début, et sans attendre la détérioration de la situation à ce niveau !
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