Abir Moussi est devenue, depuis qu’elle a atterri au parlement, la bête noire des islamistes. Elle arrive très aisément à les sortir de leurs gonds. Même leurs alliés, réputés être intraitables et prêts à en découdre avec tous les « ennemis » de la Oumma, n’arrivent plus à se contrôler ni à gérer leurs pulsions dangereuses.
C’est à se demander pourquoi ils n’arrivent pas à gérer le phénomène Abir comme ils ont pu gérer tous ceux qui ont osé leur tenir tête.
Il faut dire que que le premier atout, Abir Moussi est une femme. Ils n’ont pas appris à se comporter avec les femmes, puisqu’ils ont peur de basculer dans leur légendaire masochisme et tomber, ainsi, dans le piège que leur tend Abir Moussi, qui a réussi à les dénuder et à mettre en évidence toutes les pulsions et tous les vices qu’ils ont eu tant de mal à cacher. C’est probablement, pour dépasser cet handicap, que les islamistes ont fini par décider de lâcher sur Abir Moussi leurs femmes qui peuvent, elles, se lancer dans des querelles avec elle voire en venir aux mains, s’il le faut.
Sur un autre plan, les islamistes semblent désarmés face à Abir Moussi, à l’encontre de laquelle leur arme secrète est, apparemment, inefficace.
En effet, l’arme redoutable des islamistes qui est celle des dossiers et des montages judiciaires, ne semble pas fonctionner à l’égard d’Abir Moussi. Faut-il croire qu’elle est intègre et blanche comme neige, au point qu’ils ne sont pas arrivés à lui monter une affaire quelconque et se sont contentés de remâcher leur éternelle ritournelle, qui ne marche, d’ailleurs plus, d’ancienne RCD, à la solde de Ben Ali?
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