Le ministère de la Santé a publié, hier, les résultats des analyses microbiologiques effectuées dans le cadre de l’enquête qui a fait suite à l’incident de l’intoxication alimentaire dans deux sites de quarantaine, à Sousse et Monastir.
A travers ces résultats on apprend que les microbes responsables de ces cas ont été isolés et qu’il s’agit de deux bactéries différentes pour les plateaux livrés à Sousse ou à Monastir.
Le ministère de la Santé à ajouté que cette contamination des plats était due aux conditions de transport inappropriées, depuis le site de préparation loin du Sahel, au site de réchauffement, au Sahel, puis vers les hôtels de la zone. Le ministère a assuré qu’il a exigé du fournisseur qu’il fasse préparer les repas dans les cuisines d’un hôtel sur place.
Mais si on regarde de plus près les résultats de ces analyses, et du fait qu’il s’agit de deux souches différentes selon la destination des plats, on comprend bien que la contamination de la nourriture n’a pu se faire qu’au niveau du site de réchauffement des plats, au Sahel. Ce qui élimine le facteur conditions de transport.
Ensuite, si on apprend, en plus, que l’un des microbes isolés est un « coliforme fécal », c’est-à-dire une bactérie, normalement, présente dans les matières fécales, il devient aisé de conclure qu’à l’origine de ces toxi-infections, il y a de graves insuffisances d’hygiène chez les ouvriers au site de réchauffement des plats. Parler d’insuffisance est trop peu dire, car on comprend qu’il y a, au moins, un ouvrier qui manipulait les plateaux tout en ayant ses mains souillées de matières fécales… C’est-à-dire que ce monsieur, ou cette dame sortait des toilettes et manipulait les plats sans se laver les mains !
Malgré cela, aucune décision ferme n’a été prise à l’encontre de la société qui continue à distribuer les plats à droite et à gauche, avec, probablement, les mêmes ouvriers.
On est bien curieux de savoir quelle est cette société et qui en est l’heureux propriétaire, juste comme çà, pour savoir !
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