Encore une fois, une énième fois, le président Kaïs Saïed, a donné la preuve qu’il ne fera, jamais, rien, qui inquièterait Ennahdha, ni ses alliés qui ont sévi en Tunisie, une décennie durant, et qui ont spolié l’argent du peuple et appauvri le pays.
Mais cette fois, c’est différend. Car Kaïs Saïed et son gouvernement, veulent, non seulement, éviter d’inquiéter Les anciens dirigeants du pays, mais il compte, en plus, pénaliser le peuple, pour ne pas les inquiéter.
Cette tendance se confirme à chaque fois, un peu plus, et s’est manifestée, encore, aujourd’hui, avec l’annonce des mesures prises par le gouvernement, avec la bénédiction du président de la République, pour faire face aux difficultés économiques, et pour faire plaisir au FMI et aux bailleurs de fonds.
Le gouvernement a, en effet, cédé aux conditions des bailleurs de fonds, en œuvrant à baisser la masse salariale et à réduire le volume de la compensation des produits de consommation. Il faut dire qu’il n’avait pas, trop, le choix, devant des caisses désespérément vides, et des bailleurs et des investisseurs trop frileux, avec une loi de finance de 2022 qui n’a, toujours, pas été arrêtée.
Mais le gouvernement aurait pu s’y prendre autrement, pour mobiliser des fonds considérables et pour répondre à l’exigence des bailleurs de fonds, en rapport avec la masse salariale !
Premièrement, le gouvernement aurait pu aller chercher les fonds, dans les poches de ceux qui ont pillé le pays durant ces dix dernières années. Et Saïed ne les connait que trop, et il l’a, toujours, répété. Il lui aurait fallu prendre ces rapaces un par un, et leur demander les sources de leur enrichissement soudait, ces dix dernières années. Il aurait, facilement, pu démontrer les origines frauduleuses de leurs nouvelles fortunes, et les leur confisquer. Mais au lieu de çà, il a préféré confisquer le gagne pain du tunisien.
Ensuite, pour la masse salariale, et au lieu de toucher aux salaires des pauvres gens qui ont trimé leur vie durant, il aurait pu baisser drastiquement, cette masse en renvoyant les dizaines de milliers de partisans et de sympathisants d’Enanhdha et de ses alliés qui ont envahi la fonction publique et qui se payent des salaires dorés sans réel travail à effectuer. Mais au lieu de çà, il a, encore une fois, préféré pénaliser le pauvre contribuable honnête.
On en vient à se demander sérieusement, pour quelle raison, Saïed fait de son mieux pour éviter d’inquiéter les nahdhaouis et leurs amis ? Alors qu’il est, entièrement, convaincu qu’ils sont la source du malheur du pays et du peuple !
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