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Tunisie – Quand Saïed éternue, c’est le pays qui est grippé !

Tunisie – Quand Saïed éternue, c’est le pays qui est grippé !

Il semble qu’on soit revenu à la case de la phobie des voyages du président de la République, Kaïs Saïed a définitivement, montré qu’il avait horreur des déplacements à l’étranger. On ne sait pas s’il redoute les voyages et les vols de longue distance ou s’il redoute de laisser son fauteuil l’espace de deux jours. Mais le fait est qu’avec cette tendance au renfermement, le président de la République est en train, non pas de s’isoler de la scène politique internationale, mais d’isoler le pays entier et de le maintenir loin des opportunités, des relations et autres liens fraternels et amicaux avec la communauté internationale.

C’est, à la limite, absurde de jouer à l’école buissonnière et de présenter un certificat médical comme justificatif, pour sécher ses cours. Il y a à espérer que ne vienne pas le jour où on nous ramènera le tuteur légal du président, pour lui obtenir un billet d’entrée après ces absences.

Tout le monde, même les enfants, savent qu’une angine ne saurait empêcher celui qui veut travailler de faire son boulot et qu’il suffirait d’une petite injection, dont les médecins ont le secret, pour qu’on puisse reprendre le travail sans aucun mal.

Ce que doit savoir le président, c’est que si en Tunisie il bénéficie encore, pour le moment, de quelques restes de son capital sympathie auprès des gens, ce n’est nullement pareil auprès de la communauté internationale. Les leaders du monde ne peuvent pas concevoir qu’un simple rhume, ou même une angine, puisse empêcher le président d’un pays de consentir à se déplacer pour les rencontrer. Il pourra, toujours, essayer de faire croire à ses partisans, en Tunisie, que les dirigeants des grandes puissances ne lui diront rien, il va lui falloir expliquer, qu’avec ce comportement, la Tunisie sera au ban des nations et ne saurait aspirer à la moindre aide ou soutien.

Et dire que pas plus tard qu’hier, il se promettait de décrocher d’énormes investissements pour mener à bien son projet. Il va donc falloir expliquer à ses électeurs comment il va faire pour obtenir des aides financières de la part de puissances étrangères qu’il ne daigne pas reconnaître.

Le président devra dire la vérité à ses partisans, concernant les raisons de son refus obstiné de quitter le pays. Ses électeurs ont le droit de savoir s’il y a, comme il l’a insinué, un certain moment, des complots qui le viseraient auquel cas, ils sont en droit de connaître la partie qui trame de telles manigances.

Finalement, il faut être extrêmement attentif aux angines et autres rhumes, vu leurs désastreuses retombées sur la popularité !

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