Le président de l’ARP, Rached Ghannouchi a déclaré dans une interview diffusée hier soir sur une chaine arabe, que la nomination de l’ancien dirigeant du RCD dissout, Mohamed Gharyani, au poste de “consultant chargé de la conciliation auprès de la présidence de l’ARP”, s’inscrit dans le cadre de la continuité de l’Etat.
D’après Rached Ghannouchi, il ne faut pas « faire table rase du passé » et considérer comme ennemis tous les politiciens qui ont travaillé sous les régimes Bourguiba et Ben Ali, estimant que la sanction doit être individuelle et non collective.
Le bloc parlementaire Ennahdha a empêché l’adoption d’une loi qui criminalise tous ceux ayant appartenu au parti au pouvoir lors de la période prérévolutionnaire, a-t-il rappelé. Il a ajouté que certaines expériences comparées ont échoué à instaurer une véritable démocratie à cause de l’exclusion des personnes qui ont, par le passé, travaillé pour les régimes renversés.
Ghannouchi a estimé qu’il ne s’agit pas d’une vengeance ou d’une vendetta, évoquant à cet effet, la loi sur la justice transitionnelle qui vise principalement à éviter que cela ne se reproduise.
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