La présidente de l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes, Raoudha Laâbidi a annoncé, suite au rapatriement de la ressortissante tunisienne qui était séquestrée par une famille en Arabie Saoudite, que ce cas est loin d’être isolé, et que plusieurs autres femmes travaillant et résidant dans le royaume saoudien souffrent de ce genre de problème. Raoudha Laâbidi a assuré que l’instance a déposé 35 plaintes en justice concernant des femmes ayant subi des maltraitances et du harcèlement en Arabie Saoudite.
Elle a ajouté que quelques cas sont bien plus graves et les dépassements, bien plus profonds qu’on le pense et qu’il est plus que temps, à cette occasion de ratifier, par l’ARP, le projet de loi de l’interdiction de la traite des personnes, qui avait été présenté depuis longtemps par le gouvernement.
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