Des responsables du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie ont indiqué que le nombre de licences de carburant encore valables en Tunisie a diminué de 52 licences en 2010, à 16 licences actuellement, alors que la consommation nationale atteignant le niveau de 10 millions de tonnes équivalent pétrole, annuellement.
Les responsables du ministère ont présenté ces données hier, jeudi 25 janvier 2024, lors d’une audition tenue par la commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement de l’Assemblée des représentants du peuple, concernant trois projets de loi liés aux concessions d’exploitation de « Sidi Kilani », « Rahmoura » et « Ashtart ».
Dans un contexte connexe, ils ont ajouté que la baisse du nombre de licences s’est traduite par une diminution du nombre de puits d’exploration, et donc une diminution du taux de production, malgré l’enregistrement d’une reprise relative, au cours de l’année 2021.
Ils ont noté que la Tunisie répond à la demande en pétrole en fournissant 50 pour cent de sa consommation, ce qui nécessite de développer ses propres ressources pétrolières dans le domaine de l’exploration et du forage pour répondre aux différents besoins nationaux.
Ils ont ajouté que la stratégie de l’État repose sur le développement de la production locale, l’investissement dans les énergies renouvelables et le développement de techniques alternatives pour réduire la consommation d’énergie.
Ils ont souligné que le projet de révision du Code des hydrocarbures sera prêt après avoir franchi toutes les étapes et toutes les procédures, notant que la coordination se poursuit toujours entre les services législatifs du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie en concertation avec la présidence du gouvernement et toutes les parties concernées.
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