Deux juges tunisiens de haut rang se sont accusés mutuellement de corruption. Il s’agit de Taib Rached, premier président de la Cour de Cassation et de Bechir Akremi, ancien procureur de la République.
Bechir Aremi avait adressé au corps d’inspection judiciaire, relevant du ministère de la justice, une demande de levée d’immunité, pour « suspicion d’intervention », dans certains dossiers. Il l’a également accusé de « corruption », compte tenu de sa possession de plusieurs immeubles d’une grande valeur financière qu’un salaire de juge ne peut offrir.
De son côté, Taib Rached, a accusé Akremi d’avoir dissimulé un vol de preuves dans le dossier de Chokri Belaid et celui de Mohamed Brahmi, afin de couvrir les auteurs des assassinats.
Ci-dessous des extraits des deux correspondances :
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