Le ministre de la Défense nationale, Imed Mamich, a abordé, aujourd’hui, en réponse aux interventions des députés, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen d’un projet de loi qui exempte les personnes nées avant le 1er janvier 2000, de l’obligation d’accomplir le service national, de la reprise des « rafles » ou campagnes de « recrutements » des soldats appelés qui n’ont pas rejoint les rangs de l’armée spontanément.
Le ministre a déclaré que les sociétés ont changé et que l’institution militaire prend ce dont elle a besoin aux recrues, en fonction de ce que ses capacités lui permettent, indiquant que l’institution militaire connaît actuellement une baisse de ses recrues en compétences scientifiques en raison du phénomène de fuite des cerveaux.
Il a exprimé sa compréhension des demandes des députés visant à ce que l’institution militaire prenne en charge tous les projets nationaux, les marchés publics et les projets à dimension économique et sociale, mais il a appelé à un minimum de réalisme et à la fourniture de moyens matériels, et des conditions pour y parvenir, compte tenu des capacités limitées de cette institution, soulignant la nécessité d’une intégration entre les autorités civiles et militaires pour que chacune fasse sa part.
En réponse aux demandes liées à la nécessité pour l’institution militaire d’intervenir pour résoudre les problèmes rencontrés dans certaines régions du pays, le ministre a expliqué que ces problèmes sont le résultat de circonstances temporaires causées par la crise financière que connaît le pays et les conditions économiques difficiles, soulignant que cela changera dès que le pays retrouvera sa stabilité.
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