La Fédération générale de l’enseignement de base a conclu un accord avec le ministère de l’Éducation, concernant, essentiellement, la régularisation d’un certain nombre de revendications lors d’une séance tenue hier, mardi, entre les deux parties, marquant, ainsi, la reprise du dialogue social entre les deux parties.
Ikbal Azzabi, membre de la fédération, a déclaré que les deux parties signeront demain, jeudi, un accord qui comprend des points de revendications importants, notamment le respect du droit syndical, qui conduira les sections syndicales à reprendre les négociations avec les délégations régionales pour l’éducation, tandis que les principaux syndicats, à leur tour, reprendront le dialogue avec les directeurs des établissements d’enseignement, une démarche qui annonce le retour de… la négociation.
Il a révélé que l’accord prévoit que les directeurs d’écoles licenciés soient réintégrés dans leurs fonctions, après avoir été démis de leurs fonctions au cours de la période écoulée en raison de leur activité syndicale. Il est utile que les deux parties soient parvenues à un accord pour annuler la circulaire concernant les mutations des directeurs émise il y a des mois pendant le mandat de l’ancien ministre, et d’appliquer les normes de mutations normales et le précédent pour les gestionnaires.
Parmi les points d’accord, il a été mentionné que les directeurs nommés ces derniers mois selon la circulaire sur le mouvement des directeurs depuis le début de l’année scolaire en cours, seront soumis à une correspondance selon les normes et conditions du mouvement des directeurs précédents, afin de garantir l’impartialité et l’efficacité de la gestion des écoles.
Il a, d’autre part, évoqué les termes de l’accord, notamment le paiement des rémunérations des enseignants parmi les diplômés des instituts des sciences de l’éducation et la nomination de suppléants dans un délai n’excédant pas le 15 mai, soulignant que le la fédération de l’enseignement de Base espère que sa relation avec le ministère sera basée sur la participation et le dialogue.
Azzabi a déclaré aujourd’hui mercredi, à la TAP, que la nouvelle ministre a fait preuve de respect pour le droit syndical lors de la réception d’une délégation de la fédération, soulignant que ce qui a été conclu dans cet accord ouvre une nouvelle voie de dialogue social entre la fédération et le ministère, avec une négociation dans le respect et la franchise et transparence.
Cette relation était interrompue au cours des mois précédents, en raison d’une rupture dans le dialogue entre le ministère et la fédération de l’enseignement de base pendant le mandat de l’ancien ministre de l’Éducation Mohamed Ali Boughdiri.
De son côté, la ministre de l’Éducation, Salwa Abbassi, a déclaré aujourd’hui, que « le dialogue social est une tradition tunisienne et qu’il n’est pas possible de parler de réforme éducative sans dialogue, et la Tunisie doit être épargnée par toute manifestation de conflit.
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