Il manque un peu de tout dans les étals des commerces, en Tunisie. cela va de la farine, aux fruits, aux légumes, aux produits laitiers, et jusqu’au matériaux de construction, sans parler des carburants.
Pour le moment, on est en train de chauffer les oreilles des tunisiens avec les histoires des spéculateurs de tous bords qui n’ont d’autre souci que de faire affamer le tunisien.
S’il est vrai qu’il y a des énergumènes dans le pays qui sont capables de çà et de pire encore, surtout depuis quelques années, il ne s’agirait pas de tout leur mettre sur le dos, et de cacher au premier responsable du pays les autres vérités. Des vérités comme le fait que l’Etat n’est plus en mesure de payer ses fournisseurs, à un point qu’il est devenu on solvable.
Il suffit, donc, de ressasser, tous les jours, ces histoires de spéculateurs, et ces avertissements et autres menaces, ainsi que ces “descentes hollywoodiennes” sur des entrepôts, qui n’ont, parfois, rien d’illégal, au point que les grossistes de toutes spécialités et les propriétaires des chambres de conservation, ne veulent plus accepter les produits, de peur de se faire taxer de spéculateurs.
Et puis, s’il y a, vraiment des spéculation à propos de tout, comment pourrait-on expliquer la pénurie de carburants? Qui en Tunisie est capable de cacher du carburant et de spéculer sur un produit monopole de l’Etat?
Il faut dire la vérité telle qu’elle est au citoyen, lui demander d’aider à dépasser ce cap. çà éviterait, au moins, l’affolement et la mise à sac des commerces, au moindre manque de produit.
Et il faudra, aussi, trouver une solution à l’incapacité du gouvernement à payer ses dettes, et pourquoi pas, faire appel à des gens plus adaptés et plus compétents?
Que se passe-t-il en Tunisie?
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