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Tunisie: UGTT qualifie la Coalition d’El Karama de terroriste

Tunisie: UGTT qualifie la Coalition d’El Karama de terroriste

L’Union Générale Tunisienne du Travail a annoncé, dans un communiqué rendu public sur sa page le 07 décembre 2020, que « les députés de la Coalition de Terroristes à l’ARP incarnaient la violence matérielle qu’ils prêchaient depuis leur élection, y compris le discours de la haine, de la violence et de la pénitence qu’ils infligeaient à tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ».

Dans le même contexte, l’organisation syndicale a dénoncé ” l’inaction de la justice quant à la sanction de ce gang criminel malgré les nombreuses actions judiciaires entamées contre elles, y compris les affaires engagées par l’UGTT”.

En outre, Il a dénoncé le discours dégradant et insultant adressé aux femmes tunisiennes, qu’il considère anticonstitutionnel et une insultant à l’encontre des femmes tunisiennes libres, exprimant sa fierté des acquis réalisés par et faveur des femmes efficaces et influentes à tous les niveaux et sont conscientes des sacrifices des générations de patriotes qui les ont précédés.

Il a exprimé également sa solidarité avec les députés victimes de violences et les appelle à ne pas hésiter à recourir aux tribunaux, dénonçant le silence du président de l’ARP face à l’augmentation des agressions sous toutes leurs formes au sein du Parlement et a appelé à  prendre des mesures fermes et claires de lutte contre les discours haineux et les appels à la violence.

Dans le même contexte, il a désigné toutes les parties soutenant ou alliées avec ce bloc criminel, dont le mouvement Ennahdha, comme complices car elles ont encouragé les excès par l’incitation cachée ou le silence. Le Syndicat a également affirmé sa détermination à lutter contre le discours de terreur et de désinformation pour défendre l’État civil, social et démocratique, les droits et les libertés, y compris liberté des femmes et l’égalité des sexes, réitérant sa position contre les tentatives de mener le pays dans le cycle des conflits.

Il a, en outre, condamné l’attaque contre le HAICA et a sollicité les autorités judiciaires et le ministère public à prendre des mesures contre le crime d’accusation d’apostasie et de menaces de mort pratiqués par l’adjoint du propriétaire d’une chaîne radio diffusant hors la loi.

Il a exhorté également le gouvernement à mettre en œuvre la décision de fermeture de tous les médias illégaux et à poursuivre leurs propriétaires.

Le syndicat a appelé toutes les composantes de la société civile à une réunion urgente pour discuter des moyens de faire face à la vague croissante de fureur.

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