La chambre d’accusation chargée d’examiner les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunisie a décidé de déférer un ancien ministre des Affaires sociales, en état de liberté, devant la chambre criminelle compétente près le tribunal de première instance de Tunis, pour des suspicions liées au fait qu’un agent public aurait exploité sa position pour obtenir un avantage injustifié, pour lui-même ou pour autrui, et porter préjudice à l’administration.
Le dossier concerne des nominations ayant inclus des attachés sociaux dans les ambassades tunisiennes à l’étranger pour les années 2017 à 2019.
Selon les mêmes sources, la décision de renvoi devant la chambre criminelle concernait également un ancien directeur général de l’Office des Tunisiens de l’étranger.
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