Les résultats de l’enquête “intitulée “Les NEET en chiffres : faciliter la transition vers l’emploi” sur la situation des jeunes âgés de 15 à 29 ans qui sont “NEET” (c’est-à-dire, ni employés, ni en études, ni en formation) ont été présentés aujourd’hui à Tunis par les Nations Unies en Tunisie, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie et le Bureau de l’Organisation internationale du Travail (OIT) à Alger.
L’objectif étant de mettre l’accent sur les défis auxquels les jeunes de Gafsa, Kairouan, Monastir et Sidi Bouzid sont confrontés, ainsi que sur les solutions à envisager. Réalisée entre février et avril 2022, l’enquête a concerné un échantillon de 7177 ménages comportant 29 597 personnes âgées entre 15 et 29 ans. Le choix de ces gouvernorats s’explique par la hausse du nombre des mouvements sociaux.
Les “NEET” de l’échantillon concernent les jeunes n’ayant pas travaillé durant les sept derniers jours précédant l’enquête et les jeunes n’ayant pas fréquenté un établissement scolaire ou de formation durant l’année scolaire 2021-2022.
En effet, le taux des NEET dans tous les gouvernorats du pays s’établit à 26,3%. Ce taux dépasse la moyenne nationale et s’établit à 30.6% à kairouan, à 29.3% à Sidi Bouzid et à 27,7% à Gafsa. Ces résultats sont partagés entre les hommes et les femmes. Celles-ci sont plus éduquées que les hommes. Notons que 50% des NEET ont un niveau secondaire ou supérieur.
Il ressort des résultats de la même enquête que trois quarts des NEET quittent leurs cycles d’éducation ou de formation sans avoir un diplôme. Deux NEET sur trois sont au chômage et sont à la recherche d’un emploi. 50% des NEET cherchent leur premier emploi.
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