Le secrétaire général du syndicat de base de l’hôpital psychiatrique Errazi a confié, ce dimanche au correspondant de TunisieNumerique, à l’occasion de la clôture des journées scientifiques d’Errazi qui se sont tenues à Hammamet, que la structure et toutes les pharmacies accusent un manque de plus de 30% en médicaments de psychiatrie.
Si le manque en médicaments pour maladies aigües ou chroniques est préjudiciable aux malades eux-mêmes, il est évident que quand ce manque touche les médicaments psychotropes, c’est toute la société qui est en péril.
Car comme tout le monde le sait, un malade en psychiatrie reste gérable tant qu’il suit de façon assidue son traitement. Et le moindre déséquilibre dans la dose ou dans les médicaments se manifeste obligatoirement, par une rechute de la maladie et une reprise des symptômes plus graves les uns que les autres, et entre autres, l’agressivité et les comportements à risque.
On sait aussi qu’à part le dérèglement de l’humeur du malade, il y a, aussi, le risque lié à sa quête du médicament, puisqu’il va chercher sa dose à n’importe quel prix et est prêt à tout pour l’obtenir, y compris commettre l’irréparable.
C’est pour ces raisons, qu’on compare le manque de ces médicaments spécifiques à des bombes à retardement, et qu’il faudrait faire de son mieux pour éviter qu’on ne tombe en rupture de stock pour ces psychotropes.
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