Le président de la Société tunisienne de médecine générale et de famille, Habib Jerbi, a affirmé que le traitement du diabète chronique repose dans un premier temps sur l’acceptation de la maladie par le patient au moment de la découverte de l’affection et sa volonté de vivre avec, et éviter de traiter la maladie avec négligence.
Dans une déclaration à la TAP, à l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète, correspondant au 14 novembre de chaque année, Jerbi a souligné l’importance d’accepter le diabète après sa découverte et la volonté du patient de vivre avec sa maladie en acceptant le traitement et en le suivant.
Il a ajouté que, dans la plupart des cas, les nouveaux patients diabétiques vivent dans un état de « déni » et de rejet de la maladie dès sa découverte. Ce qui se traduit par le non-respect des recommandations du médecin, en réalisant des examens, et l’abandon de la prise de médicaments, ce qui entraîne une détérioration de l’état de santé.
Le processus de traitement dépend également de la poursuite d’une prise régulière et précise du médicament et de la mise en œuvre des recommandations du médecin traitant, qui doit simplifier l’information et de la communiquer clairement au patient, puis d’effectuer les tests et examens requis et de les présenter au patient. Pour éviter les problèmes de santé, le patient est appelé, en plus, à pratiquer une activité physique et à suivre un régime, selon le même intervenant, qui a souligné que le non-respect de ces recommandations entraîne l’apparition de complications graves et de troubles de santé pouvant affecter les organes du corps.
La Société Tunisienne de Médecine Générale et de famille a indiqué, dans un communiqué à l’occasion de cette Journée Mondiale, qu’un Tunisien sur cinq est atteint de diabète, y compris ceux qui ne connaissent pas leur maladie, appelant à la nécessité de consulter un médecin en cas de signes de diabète, comme la consommation fréquente d’eau et la miction à répétition, la perte de poids et l’exposition à des maladies bactériennes apparaissent, avec la nécessité de mesurer périodiquement la glycémie pour les personnes âgées de 45 ans et plus.
L’association a déclaré que le Programme national de soins du diabète et de l’hypertension artérielle en 2023 a permis de fournir des médicaments à environ 1 000 patients, notant son soutien à l’effort national de prévention des complications du diabète et sa participation aux activités nationales et régionales de soins de santé de base, et des médecins de première ligne.
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