A la une

Tunisie – Une question à ceux qui ont refusé la mise en place d’une zone de quarantaine dans un hôtel… Avez-vous imaginé si… ?

Tunisie – Une question à ceux qui ont refusé la mise en place d’une zone de quarantaine dans un hôtel… Avez-vous imaginé si… ?

Décidément, les réseaux sociaux sont en passe de se transformer en malédiction dans le pays, après qu’ils aient été mis en valeur comme étant le vecteur de la révolution tunisienne.

De nos jours, il suffit qu’une information ou désinformation soit publiée pour qu’elle soit reprise par des centaines de personnes qui la partagent en émettant leurs opinions. Or, l’opinion publique est devenue de nos jours, une arme à double tranchants. Elle est approuvée par les pouvoirs publics quand elle leur est favorable et elle est crainte comme la peste, quand elle est critique à leur égard.

C’est ainsi, que pas plus tard qu’aujourd’hui, après la publication d’une information relative à l’intention des autorités de réserver un hôtel de la banlieue pour l’utiliser comme zone de quarantaine où seraient hébergés les voyageurs suspectés de porter le coronavirus, le temps de vérifier leur statut viral, les pouvoirs publics locaux ont réagi au quart de tour, sous la pression de cette opinion publique, justement et tous les responsables se sont mis à crier au scandale et à jurer qu’ils feront tout pour empêcher cette mesure.

Si ces responsables, en quête désespérée de populisme, prenaient le temps de se demander ce qu’ils feraient si jamais il se trouvaient dans la situation suivante : Qu’ils imaginent, un instant, que leurs enfants soient scolarisés dans une classe et qu’ils aient à côté d’eux, sur le même banc, l’enfant d’un individu qui vient de revenir de Chine ou d’un autre pays infesté par la maladie et à qui les autorités auraient demandé de rentrer chez lui, parmi les siens pour se suivre un traitement. Que feraient-ils ?

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut