Société

Tunisie [Vidéo]: Explications des motivations du sit-in des surveillants à Béja

Le membre de la branche régionale de la Fédération générale des surveillants et surveillants généraux à Béja, Abdelaziz Guerouachi a annoncé que les surveillants poursuivent leur sit-in au siège de la délégation régionale de l’éducation.

Il a ajouté, dans un entretien accordé samedi, au correspondant de Tunisie numérique dans la région, que ce mouvement intervient en solidarité avec leurs collègues de Fédération général en sit-in au siège du ministère de l’Education à Tunis.

Abdelaziz Guerouachi a souligné que cette action est une réponse aux atermoiements du ministère de tutelle à prendre au sérieux leurs doléances.

Il a ajouté que leur mouvement réclame l’activation de l’accord du 8 mai 2018, de l’accord de recrutement et de titularisation des contractuels et celui relatif aux concours de promotion au titre de l’année 2020 qui tire à sa fin.

Le membre de la branche régionale de la Fédération des surveillants et surveillants généraux a souligné qu’ils sont ballottés entre le ministère de l’Education et le gouvernement qui se renvoient la responsabilité.

Il a affirmé qu’au regard de cette situation, les surveillants s’orienteront vers l’escalade de leur mouvement, avec le boycott du travail administratif dans les établissements scolaires et l’encadrement des élèves.

A Béja nous avons commencé le boycott de l’encadrement des élèves, a-t-il signalé.

Le syndicaliste a précisé qu’ils font assumer la responsabilité de ce qui est advenu au ministre de l’Education et au gouvernement.

Il a déploré qu’on en vienne à cette étape de boycott “car les élèves sont nos enfants mais nous avons agi en raison de l’absence de réponse pour la satisfaction de nos demandes”.

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