Zouheir Maghzaoui navigue, de toutes évidences, à vue. On dirait qu’il n’a aucune visibilité de ce qui va se passer, et n’arrive pas à lire la situation en toute clarté.
Il s’en trouve, donc, réduit à opérer des exercices risqués de funambule, pur ménager le chou et la chèvre.
D’un côté, il se prétend, proche, voire le seul politique proche du palais et qu’il y a ses entrées. Il a, même, assuré qu’il a reçu des garanties de la part de Saïed pour lui donner son « envergure » de dirigeant de parti politique, et qu’il va pouvoir constituer son bloc parlementaire…
Mais, on dirait que Maghzaoui, n’arrive pas à se suffire de cette position, et il se pourrait qu’il appréhende des retournements de situations. Il est obligé, donc, de se désolidariser un tant soit-peu du palais. D’où ses périlleux exercices de grand écart entre la Palais et ses opposants.
Il faut bien qu’il se trouve une situation d’équilibre… Au cas où !
C’est ainsi qu’il a tenté, ce dimanche, un petit début d’affront envers Saïed, en prenant, en public, la défense de ceux que Saïed qualifie de comploteurs et d’ennemis de la Nation.
En effet, Maghzaoui a rappelé à des représentants de presse qu’il a, parmi les gens emprisonnés dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’Etat, des amis personnels, à l’instar de Ghazi Chaouachi et Issam Chebbi, qu’il a osé, quasiment, blanchir de toute possibilité d’implication dans des affaires de complot.
Ça risque de devenir intéressant !!
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