Le syndicat des forces de sécurité intérieure à Béja a tenu, ce lundi 1er février 2021, une réunion, suite au harcèlement et à l’attaque perpétrés samedi 30 janvier 2021 dans l’Avenue Habib Bourguiba de la part de certaines organisations et activistes “hors-la-loi”, a annoncé le Secrétaire général adjoint du syndicat régional à Béja, Ridha Boukari.
Dans une déclaration à Tunisienumérique, Ridha Boukari a précisé que le syndicat à Béja a décidé d’agir pour réhabiliter leurs camarades dans leur dignité, soulignant qu’ils disent à tout hors-la-loi “Stop”! Le sécuritaire ne doit pas être “humilié”
Il a ajouté que la retenue à des limites, soulignant qu’on a atteint une phase insupportable, signalant qu’à ce sujet, le syndicat régional et tous les syndicats sous sa tutelle, effectueront des visites de terrain dans toutes les directions régionales de sécurité pour les exhorter à la nécessité de soutenir le syndicat qui va organiser un rassemblement de protestation mercredi 03 février 2021 à 12h00 devant le siège du district de la sécurité nationale à Béja.
Ce rassemblement vise à faire recouvrir et réhabiliter tout le monde étant donné que la dignité du sécuritaire et la même que celle des responsables car lorsque l’agent est maltraité cela signifie que le responsable est aussi maltraité, a t-il ajouté, signalant que tout responsable qui refusera de se joindre à ses camardes assumera sa position.
Il a été décidé de porter le brassard rouge pendant trois jours, le boycott du travail administratif pendant la même période, la non sécurisation des audiences dans les tribunaux pour trois jours et le non prélèvement des infractions routières.
Le boycott du match du Club Africain et l’Olympique de Béja prévu mercredi et la hausse de l’état d’alerte durant le travail en préservation de la vie et de la sécurité des collègues et des bien publics, figurent parmi les mesures prises, a-t-il signalé.
Le responsable syndical a appelé ses camarades à venir en grand nombre, mercredi 03 février devant le siège du district de la sécurité à Béja pour participer au rassemblement protestataire.
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