Les syndicats des unités de sécurité se sont rassemblés mardi à Gafsa pour revendiquer une législation les protégeant et leur permettant d’avoir un meilleur rendement.
Le Secrétaire général du syndicat régional des forces de sécurité intérieure, Wahid Mabrouk a affirmé que ce rassemblement de protestation vise à réclamer l’adoption de lois pour protéger les sécuritaires dans l’exercice de leur profession.
Dans une déclaration à Tunisienumérique, il a souligné que le sécuritaire est confronté, aujourd’hui, à un dilemme: soit il va en prison soit au cimetière.
Il a cité l’exemple de son collègue, Wissem qui a été emprisonné pour avoir appliqué la loi en faisant usage de son arme à feu, au cours d’une patrouille, contre des individus qui n’ont pas obtempéré aux ordres lors du couvre-feu.
Wahid Mabrouk a indiqué que ce mouvement, qui se déroule au niveau national a pour objectif de demander à l’autorité de tutelle d’œuvrer pour adopter des lois qui protègent les agents de sécurité et leur permettent de s’acquitter de leur mission sans risque.
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