Le bureau d’ordre des ingénieurs tunisiens dans les établissements et institutions publics à Béja a organisé, mardi 30 mars 2021, un rassemblement de protestation pour dénoncer l’attitude du gouvernement concernant certaines revendications professionnelles.
Le chef du bureau d’ordre des ingénieurs à Béja, a affirmé, dans une déclaration à Tunisienumérique, que les ingénieurs du secteur public poursuivent leur mouvement de contestation en raison du refus du gouvernement de les faire bénéficier de l’augmentation spécifique accordée au secteur de la fonction publique.
Il a déploré que le gouvernement se soit dérobé à ses obligation en n’appliquant par l’accord signé et qui englobe tous les ingénieurs dans les différents secteurs de la fonction publique et des institutions et établissements publics.
Le responsable syndical a affirmé à l’endroit du gouvernement leur détermination à poursuivre la grève quoiqu’il en coûtera.
Il a rappelé que le mouvement de grève a débuté lundi et se poursuivra jusqu’à vendredi, ajoutant qu’en cas de non satisfaction de leurs revendications, ils entameront une grève ouverte.
Le chef du bureau régional de l’ordre des ingénieurs à affirmé qu’ils attendent la réaction du gouvernement, rappelant qu’ils sont prêts pour une grève de longue durée.
Selon lui, les ingénieurs sont mobilisés et attachés à leurs droits qui sont légitimes , assurant que le seul secteur à ne pas bénéficier d’une augmentation spécifique est celui des ingénieurs, depuis 2011.
Un intervenant a affirmé que le chef du gouvernement a reconnu l’injustice dont sont victimes les ingénieurs et la légitimité des demandes de la profession.
Il a affirmé que le chef du gouvernement a promis à plusieurs reprises de satisfaire leurs demandes mais à chaque fois il ne met pas en œuvre sa décision.
Selon lui, les ingénieurs n’ont décrété une grève de cinq jours puis décidé d’entrer dans une grève illimitée qu’après avoir épuisé tous les recours pour obtenir la satisfaction.
Une gréviste a indiqué que les ingénieurs sont prêts à migrer à l’étranger car un Etat qui ne respecte pas ses ingénieurs ne les vaut pas.
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