La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Olfa Ben Ouda a affirmé que sa visite, ce mardi 06 avril 2021 à Béja, s’inscrit dans le cadre d’un programme de visite dans la région du nord-ouest et dans toutes les régions du pays pour s’enquérir de la situation des institutions universitaires et de leurs projets ainsi que pour les encourager.
Evoquant, dans une déclaration à la presse, sa visite à la Fondation “Elif” à Béja, elle a salué cette nouvelle idée qui traite un problème préoccupant en Tunisie, celui de la formation professionnelle, rappelant l’amélioration du classement international des universités tunisiennes.
Olfa Ben Ouda a souligné que bien que la Tunisie ait investi dans les ressources humaines, il existe un maillon manquant qui consiste à relier l’université au tissu économique ainsi qu’au marché du travail.
Elle salué toute idée de pont reliant l’université au tissu social, affirmant sa disponibilité à la soutenir, soulignant que le cœur de l’université est la jeunesse et l’important est leur formation, non seulement du point de vue technique mais aussi de celui de leur attachement au pays.
La ministre de l’Enseignement supérieur a précisé que l’accord avec la Fondation Elife a porté sur le soutien en apport de formateurs dans les domaines de la technologie.
Concernant le déroulement des examens universitaires de fin d’année dans le cadre de la propagation du coronavirus, la ministre a affirmé que rien n’est impossible, mais a écarté l’idée de la fermeture des université.
Elle a affirmé que l’année universitaire s’est bien déroulée car plus de 90% a été réalisé et qu’il ne restait qu’un mois et demi pour les examens, soulignant qu’elle ne souhaitait pas une année blanche.
La ministre a remercié les responsables, professeurs, élèves et employés qui ont conjugué leur efforts pour réussir l’année et éviter l’aggravation de la situation épidémiologique.
En ce qui concerne les diplômés du Doctorat, elle a souligné l’importance de la décision du chef du gouvernement de recruter 3.000 diplômés sur trois ans, assurant qu’il s’agit d’un besoin notamment pour les universités régionales au nombre de 4 sur les 13 que compte le pays.
Elle a ajouté que 400 docteurs seront embauchés par les universités de Jendouba, Kairouan, Gabès et Gafsa pour les renforcer et les promouvoir.
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