Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, l’avait évoqué à la tribune de l’ONU en septembre dernier, le dossier a avancé jeudi 16 novembre avec la création prochainement d’un Fonds mondial de réparation pour exiger des indemnisations après que près de 12 millions d’Africains ont été capturés par les Européens entre le XVIe et le XIXe siècle pour aller soutenir l’économie de leurs pays. L’annonce a été faite lors de la conférence d’Accra sur les réparations, dans la droite ligne des demandes réitérées des descendants d’esclaves, en Afrique, en Europe et aux USA surtout.
Un rapport récent élaboré par un forum spécial des Nations unies mentionne que les réparations sont la “pierre angulaire de la justice au XXIe siècle“. “Il est temps que l’Afrique, dont les fils et les filles ont vu leurs libertés contrôlées et ont été vendus comme esclaves, reçoive également des réparations“, a déclaré le président Akufo-Addo lors de cette rencontre à laquelle ont pris part de hauts responsables gouvernementaux de tout le continent africain et aussi de la diaspora.
La réparation est un dossier que le monde “doit affronter et ne peut plus ignorer“, a dit le président ghanéen, en pointant les Britanniques et d’autres nations européennes qui ont prospéré grâce à la traite des esclaves alors que “les Africains réduits en esclavage n’ont pas reçu un centime“.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires