Economie

Uniquement 20% des PME font appel aux structures publiques d’accompagnement

Uniquement 20% des PME font appel aux structures publiques d’accompagnement

Uniquement 20% des PME font appel aux structures  publiques d’accompagnement alors que les raisons du recours à celles-ci sont relatives pour 36,7% des cas à l’élaboration des plans d’affaires, l’appui financier pour 28,3% des PME et 16,9% des dirigeants de ces entreprises s’orientent aux instances publiques pour les formations financières.

C’est que révèle les résultats d’une enquête présentée lors d’un dialogue dont les actes ont été dévoilés par un document élaboré par la Délégation de l’Union Européenne (DUE) et intitulé « Appui à la structuration du dialogue public privé ».

Cette enquête a été réalisée en collaboration avec le programme IRADA (Initiative régionale d’appui au développement économique durable, https://irada.com.tn/) dans les 6 régions suivantes : Gabes, Médenine, Jendouba, Kasserine, Sidi Bouzid et Gafsa et a ciblé les TPE de moins de salariés.

Elle a sondé la satisfaction des entrepreneurs vis-à-vis de l’impact des interventions des structures d’accompagnement publiques afin de mesurer l’efficacité des processus d’accompagnements post-création lorsqu’ils existent.

L’enquête a également tenté d’analyser plus en profondeur certaines problématiques liées à l’accompagnement, e.g. niveau de préparation des TPE dans les régions, leurs aptitudes à se faire accompagner, leurs capacités à formuler une demande d’assistance technique ou financière…

Sur un échantillon d’environ 1200 TPE ayant eu recours ou non aux services des structures d’accompagnement publiques dans les 6 gouvernorats ciblés par IRADA, il ressort que seulement 20% ont eu recours aux structures d’appui existantes dans leurs territoires. Les principales recommandations formulées, à cet effet, s’artiucle autour de ce qui suit :

  • S’interroger en premier lieu sur le rôle de l’Etat et sur sa vocation à fournir certaines catégories de services ;
  • Développer une offre d’accompagnement spécifique par région ;
  • Réviser le cadre organisationnel et de gouvernance de l’accompagnement public plus en adéquation avec les besoins effectifs de leurs clients, y compris pour répondre à la demande en phase post-création ;
  • Diversifier l’offre financière pour offrir une panoplie plus large d’instruments adaptés à une population peu qualifiée et perçue comme très risquée ;
  • Favoriser une transition des dispositifs d’accompagnement plus centrée sur les besoins nouveaux des promoteurs en se basant sur un système de gestion des données digitalisées et bien coordonnées entre les ministères et institutions publiques concernées.

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