Suite aux informations largement relayées sur les réseaux sociaux concernant l’effondrement partiel d’un plafond dans un bâtiment de la faculté des sciences de Sfax, la direction de l’établissement a publié un communiqué officiel apportant des précisions sur les circonstances de l’incident et les mesures prises.
D’après le document émanant du doyen de la faculté, l’administration a immédiatement détecté la présence d’une fissure au plafond d’une salle de cours, ce qui a conduit à la fermeture préventive de la salle concernée ainsi que de la salle située juste au-dessus.
Informée sans délai, l’équipe technique de l’université de Sfax s’est déplacée sur place pour procéder à une vérification structurelle. Lors de cette opération de contrôle, un morceau de plâtre et une partie de la brique se sont détachés, confirmant la nécessité d’une intervention urgente.
Inspection approfondie et fermeture préventive
Une inspection plus large a été menée par le personnel technique de l’université, le doyen, le chef du service des constructions, deux enseignants et des agents de maintenance, afin d’évaluer l’état de l’ensemble des salles du rez-de-chaussée et du premier étage.
Un rapport d’inspection a été établi et a conduit à la fermeture immédiate de toutes les salles présentant des risques structurels.
Une alerte transmise aux autorités compétentes
Dans la foulée, l’université de Sfax a saisi officiellement le gouvernorat ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, demandant la mise en œuvre des mesures nécessaires pour réparer les dégâts et garantir la sécurité des usagers.
Deux photos à l’appui de ce communiqué, montrant le plafond avant et après l’intervention de stabilisation, ont été diffusées pour contrer les rumeurs et exagérations circulant en ligne.
Ainsi, cet incident, sans faire de blessés, relance le débat sur l’état des infrastructures universitaires en Tunisie, et pose la question plus large de la maintenance préventive dans les établissements publics.
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