Les mêmes causes reproduisent les mêmes effets. Comme à chaque fois qu’un Tunisien approche d’une manière ou d’une autre un citoyen israélien le président de l’université de Sfax, Abdel Wahed Makni, est pris dans la tempête. En fait c’est une vieille affaire qui a été déterrée : il y a un an une professeure israélienne a pris part à une conférence scientifique organisée par l’université.
La chercheuse en question, citée par Middle East Monitor, précise que cette manifestation date de septembre 2022 et qu’elle entrait dans le cadre des préparatifs d’un colloque intitulé «Rencontres de sociologie francophone», à l’initiative de l’Association internationale des sociologues francophones et d’un laboratoire scientifique de la Faculté des lettres et des sciences humaines…
Le président de l’université de Sfax a précisé que l’universitaire israélienne a voyagé vers la Tunisie avec un passeport argentin et qu’à chaque fois qu’elle participe à ce genre de rencontre elle le fait en tant que citoyenne argentine. Makni a ajouté qu’elle avait déjà pris part à un colloque virtuel avec l’Université de Tunis El-Manar exactement de la même manière.
Par ailleurs il a dit qu’au premier jour du colloque l’université de Sfax n’était pas au courant que la professeure détenait la nationalité israélienne, par la suite une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.
Enfin il a assuré que ni l’université de Sfax ni ministère tunisien de l’Enseignement supérieur n’ont en rien mis leur main dans le choix des participants à cette conférence.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires