Joe Biden a peut-être trouvé le moyen de se débarrasser de son plus sérieux adversaire, Donald Trump, mais il n’est pas certain qu’il puisse surfer sur les ennuis judiciaires de l’ancien président. En effet d’après une enquête parue à la Une du New York Times, ses propres électeurs, les démocrates, le jugent trop âgés pour prendre part à la course électorale de 2024…
Le premier mandat de Biden, 79 ans bien tassés, pourrait être le dernier, en dépit de sa volonté affichés de se présenter à la prochaine présidentielle. Mais voilà : le président le plus vieux de l’histoire des USA risque de buter sur son impopularité croissante née de son incapacité à dérouler tout son programmé social et économique, avec cette courte majorité au Congrès…
«Le président perd beaucoup de soutiens (…) et la plupart des démocrates ne veulent pas qu’il se représente en 2024», précise le journal américain. D’après ce sondage réalisée par le Siena College, seuls 26 % de ses soutiens sont d’avis que le Parti démocrate devrait parier de nouveau sur l’actuel président au scrutin de 2024, rapporte RFI…
Le principal écueil pour l’occupant de la Maison Blanche : il aura 80 ans en novembre prochain, donc 86 ans au terme d’un éventuel second mandat. A noter que le week-end dernier, des conseillers démocrates susurraient que le président est encore très vif d’esprit, les contacte tard dans la nuit, est capable de «relever le point faible de la page 14 d’un mémo», mais qu’il a de plus en plus de problèmes avec certains mots, est moins rapide dans ses déplacements… Pour faire simple il «semblait» âgé.
Du côté de son équipe on fait tout pour le ménager un peu. Pas question de se lancer dans des voyages harassants de 10 jours, à la place on fait deux petites visites entrecoupées par un temps de repos. Bon, on maquille la chose en arguant officiellement d’autres impératifs politiques et diplomatiques…
D’après la même enquête Biden recueille à peine 33 % d’opinions favorables auprès de toutes les sensibilités politiques. Plus de trois quarts des citoyens sondés «considèrent que les États-Unis vont dans la mauvaise direction (…). Un pessimisme omniprésent, qui touche tous les coins du pays, toutes les tranches d’âge, les groupes raciaux, les villes, les zones rurales et les deux partis politiques», indique le journal.
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