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USA – Pris d’assaut de campus Columbia : Arrestations massives lors d’une manifestation pro-Gaza

USA – Pris d’assaut de campus Columbia : Arrestations massives lors d’une manifestation pro-Gaza

Dans un contexte de manifestations croissantes contre la guerre israélienne à Gaza, la police de New York a pris d’assaut le campus de l’Université Columbia, arrêtant des dizaines d’étudiants solidaires avec la Palestine.

Ce mouvement d’étudiants s’inscrit dans une série de protestations qui ont lieu dans plusieurs universités américaines, exigeant l’arrêt des hostilités à Gaza et appelant à un boycott économique et académique d’Israël.

Intervention policière et réactions institutionnelles

L’intervention a commencé tard hier soir dans le quartier de Manhattan. Les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation des manifestants et des journalistes aux alentours du hall Hamilton, où étudiants et professeurs s’étaient barricadés pour appeler à la cessation des combats à Gaza. Un porte-parole de la police de New York a confirmé que le campus avait été vidé des protestataires en trois heures, avec des arrestations massives.

La chaîne NBC rapporte que près de 100 personnes ont été arrêtées et que le hall Hamilton, renommé “Hall Hind” en hommage à une jeune fille palestinienne tuée dans le conflit, a été vidé. Durant l’évacuation, les étudiants ont scandé des slogans tels que “Free Palestine” et exprimé leur indignation, demandant la libération de leurs camarades détenus.

L’administration de Columbia a exprimé son regret face à l’escalade de la situation, attribuant la responsabilité aux manifestants pour avoir occupé et endommagé le hall Hamilton. Elle a également mentionné que des individus non affiliés à l’université étaient à la tête du mouvement d’occupation.

Réponse des autorités éducatives et gouvernementales

Le maire de New York, Eric Adams, a déclaré que les sit-ins devaient cesser et que des accusations seraient portées contre les étudiants impliqués. De son côté, le Secrétaire à l’Éducation des États-Unis, Miguel Cardona, a mis en garde contre toute tolérance envers les actions compromettant la sécurité sur les campus, rejetant toute forme de discours haineux ou d’appels au génocide.

En parallèle, d’autres universités américaines, comme l’Université de Caroline du Nord et l’Université Virginia Commonwealth, ont également procédé à des arrestations lors de manifestations similaires. La situation est devenue un sujet de préoccupation majeure pour les institutions académiques à travers le pays.

Conséquences et suite des événements

Ce mouvement de protestation étudiant s’étend à un nombre croissant d’universités américaines, de la Californie à la Nouvelle-Angleterre, et même jusqu’aux États du Sud comme le Texas et l’Arizona.

L’affaire de Columbia pourrait bien être un point de bascule pour d’autres établissements confrontés à des dilemmes similaires entre la gestion de la sécurité et le respect de la liberté d’expression.

 

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