Le Maroc a enregistré des températures sans précédent pour un mois de février, avec un pic de 36,6°C à Tan-Tan, surpassant ainsi le record de 1960.
Ce phénomène s’inscrit dans un contexte de sécheresses prolongées qui affectent le pays depuis six ans. Essaouira, Agadir et Safi ont également connu des températures avoisinant les 36°C, des niveaux typiques de l’été et non de l’hiver.
Avec une pluviométrie en baisse de 44% depuis début janvier et une augmentation moyenne des températures de 1,8 degré, les conséquences économiques pour le Maroc, dont l’agriculture est un pilier économique essentiel, pourraient être significatives.
Le secteur agricole, employant un tiers de la population et représentant 14% des exportations, est particulièrement vulnérable.
Ces conditions météorologiques extrêmes pourraient notamment affecter la culture de l’olivier, essentielle dans la région méditerranéenne.
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