Alors que l’été ne fait que commencer dans l’hémisphère nord, de nombreuses régions du monde, y compris la Tunisie, sont confrontées à des vagues de chaleur extrêmes qui battent des records de température. Des alertes à la chaleur ont été émises pour plus de 100 millions d’Américains, touchant notamment les États du Texas, de l’Arizona, du Nevada et de la Californie. En Europe également, l’Italie, l’Espagne, la France, l’Allemagne, la Grèce et la Pologne font face à une vague de chaleur sans précédent.
En Italie, le sud du pays subit une montée des températures, avec des valeurs dépassant les 38°C et des pointes attendues à 40°C et plus, comme à Rome (43°C) ou en Sardaigne (48°C). Face à ces conditions extrêmes, l’Acropole d’Athènes a été fermée pendant les heures les plus chaudes en Grèce, de 12h00 à 17h00.
Les régions du Maghreb ne sont pas épargnées, puisque le Maroc a émis une alerte rouge à la chaleur pour plusieurs provinces suite à une série d’épisodes caniculaires. En Chine, notamment à Pékin, la population subit également une forte vague de chaleur.
Au niveau mondial, le mois de juin a été enregistré comme le plus chaud jamais mesuré, selon les agences européenne Copernicus et américaines Nasa et NOAA. Cette météo extrême est amplifiée par le réchauffement climatique, et le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, souligne que cette situation devient malheureusement la nouvelle norme.
Les États-Unis ont déjà été frappés par des catastrophes météorologiques, avec des incendies au Canada qui ont provoqué de la fumée et une forte pollution atmosphérique dans le nord-est du pays. Des inondations catastrophiques ont également touché l’État du Vermont, rappelant que le réchauffement climatique peut contribuer à des pluies plus fréquentes et plus importantes.
En Tunisie, la vague de chaleur persiste depuis des semaines, sans donner de répit aux habitants du sud du pays. Dans le désert californien de la Vallée de la Mort, le mercure pourrait même égaler voire dépasser la température la plus élevée jamais enregistrée sur Terre (56,7°C en 1913).
Les océans ne sont pas épargnés non plus, avec des températures de surface de l’eau dépassant les 32°C près des côtes de la Floride (États-Unis) et des températures extrêmement élevées dans la Méditerranée, ayant des effets dévastateurs sur les espèces marines et la pêche.
L’ampleur de ces phénomènes climatiques extrêmes est préoccupante et souligne l’urgence d’agir pour faire face au changement climatique. La Tunisie, comme d’autres régions du monde, doit se préparer à affronter ces conditions climatiques de plus en plus extrêmes et chercher des solutions pour atténuer leurs conséquences sur les populations et l’environnement.
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